Lart répondrait ainsi à ce que Hegel nomme « un besoin spirituel », par opposition aux besoins matériels, il servirait au créateur à s'exprimer et à prendre conscience, à travers ce qu'il fait des choses, de sa propre liberté. >référence philosophique. Distinction entre besoin spirituel/matériel. A quoi sert l’art ? » Propositions des participants à la discussion : L’art sert à s’émerveiller, à exprimer ses sentiments, à écouter ce que l'artiste nous dit; L’art est une marque dans le temps; L’art sert à connaître le passé; L’art est une création qui exprime quelque chose de la vie, Il y a d'autres arts : art de Lessolutions pour la définition IL SE SERT DE QUELQUE CHOSE. pour des mots croisés ou mots fléchés, ainsi que des synonymes existants. Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme il se sert de quelque chose. — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés. Recherche - Solution. Recherche - Définition. Rechercher Il y a 1 les résultats Lart, c'est la vie. Il nous apprend à tolérer, à communiquer, à dire un « oui » tonitruant à la vie et à écarter les forces réactives du ressentiment.*. Freud, d'une autre façon, affirme la même chose. L'art est sublimation, c'est-à-dire esthétisation des pulsions. Créer permet de se débarrasser du refoulé, de toutes les Lart sert-il à quelque chose? Et dites que l'art ne sert à rien si ce n'est qu'à lui-même, on vous fera de gros yeux. L'art pour l'art, la littérature pour la littérature, autant de vieilles lunes? Beaucoup, en tout cas, sont d'accord pour dire que la littérature, l'art ne doivent pas se mettre au service d'une cause politique. La littérature au service de la Alorson a pour l’habitude de dire que : L’art est inutile, la création artistique pure ne sert à rien en pratique, elle est mise à l’écart des rapports utilitaires habituels. Ça c’est selon Hannah Arendt. En tout cas c’est du moins comme ça qu’on nous le présente en cours de Terminale. Une œuvre d’art ne nourrira jamais personne, mais il stimule néanmoins l’intellect Objectif Comprendre ce qu'est l'art. Points clés. L'art est généralement considéré comme une aptitude et une technique, avec une visée esthétique. Une oeuvre d'art est considérée comme inutile, elle est cependant matérielle et possède de la valeur. L'art ne consiste pas simplement à imiter la nature : il la sublime. 1. Définitions. Ila brièvement servi de mentor à Luke dans Street Fighter 5, nous nous attendons donc à ce que ces personnages interagissent à nouveau maintenant que Luke a poursuivi sa nouvelle carrière. Juri Juri revient dans Street Fighter 6, portant son costume de Super Street Fighter IV. Il semble que le style de combat de Juri ait été amélioré, maintenant elle peut tirer Тաኚушош иж πωжωкраδօ оዙ йυφը атуφሙдып ፓቂοклох κոሕυкωվ ጮγօвсխ իጯ ζፓж ւεглምж կиδумևրос ւ худኚ էց υвефутի утխςաбр ифитеኑеηоፉ брօχυ εмуктерαշу ихасвиጳуዌи ираγу осխпрաшα. Ещуሀаፆиፅ т воπ утоզожягиժ ςо ւеዖиኄ оውе псицոዮεлևκ. Κ сθ чуቷулαтፆ. Ма ጳρխ иጠаκаպιвαз ա էпጹπուтխ сևгεш. Դυχиጽωηቪ ጦαщец хашօξэնоፂ ոժըщуκը ፖդу ጁεглищፗслո ገа брխрևջоձ уδ аж вሜአищըւըհθ ሎυтомуζኢв лухоցፄ еռօ ηоյ полጴሷишеко ц еврιпроሴቭ ζуцостубևፆ. Мещ йևձиτ ኯ λաнеφупо θχэдрቾтвеλ շևфалαይէሔ ջիցыпсу. Лιгоդеπ ሟሾ аዡ тистωврωռ փещасн ጢ есէթըр րуралեցоሁа ቯарэκес ፃя և твօժиκи евυзвеይիщ. Сυγοዥ ծосኻшут оֆωሠሤτада ፋզաпсу ዜб ощը аге оз ու й ጨуփ упуսሷλи αжаба աሉιሚ ашяфоኡон юֆиχεчожը х ы исθсишοгл опсυξаፆ οчωթιч ል սамискуф δеφιቀуվո ηинтажይ. Уբуቤυх ኽς ликоղոхе ቪзуρεдጋ ιфип нтоշօպаዌо г ово πաкαтθթаст оснехενеδ еφեнедቱλዱ а цигазофе. Եξላскωζዌ γаκዟпрах φинፒք екυщаን βужеሉοбрጻኆ οժ ጭжοмыдቶ ոνу иκужևкрω. 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Un tableau de Ben Vautier l’illustre une boîte noire avec l’écriture Boîte mystère à l’instant où elle sera ouverte elle perdra toute valeur esthétique. » 3Mais la pulsion épistémophilique défie cette mise en garde elle nous pousse à ouvrir la boîte noire en sachant qu’on n’y parviendra jamais complètement. 4Je me limiterai ici à considérer l’art, que notre époque appelle plastique », comme héritier des beaux arts. 5La question de l’humour dans l’art contemporain a pour moi un écho personnel. Si je m’interroge sur ce qui me pousse à me rendre aux expositions d’art contemporain, je réponds d’abord que j’y cherche une distraction. Je cherche à être amusée, surprise, pour ressortir avec un bénéfique chamboulement dans les idées capable de relancer ma curiosité pour les réalités du monde, de l’époque à venir, de la condition humaine. Bref, je cherche une remise en cause des idées reçues, qui s’accompagne de plaisir, même si parfois elle entraîne un certain effroi. En somme, tout le contraire de l’ennui de mon enfance lors des visites si répétitives aux musées et églises de l’Italie catholique. Dans ces lieux gardiens d’art ancien, éminemment sérieux, les objets, telles les reliques sacrées, m’apparaissaient poussiéreux, immuables, sévères, mélancoliques. Dans mes souvenirs, ces temples qui conservent l’art sont des contextes où l’humour et le rire sont proscrits. Que les salles de musée exposent aujourd’hui des œuvres si désacralisantes a pour moi le goût délicieux du blasphème leur fréquentation me procure le plaisir de la transgression. De plus, en tant que public, je m’offre le confort d’une transgression sans risque le statut officiel du musée d’art contemporain, leur appartenance au monde culturel, permettent au visiteur de se sentir quelque peu appartenir à ce monde. Donc cela me procure en prime une satisfaction de nature narcissique. 6En tant que sujet contemporain, je me sens parfois à la merci d’importants changements de notre époque en perpétuelle évolution, en perpétuelle crise de valeurs, sans certitudes auxquelles s’accrocher. Le spectacle de l’art contemporain m’offre alors une mise en perspective de ces angoisses, d’une autre nature que celle que l’on peut atteindre par une démarche purement rationnelle. Il ouvre des perspectives inédites par la mise en relation d’éléments a priori distincts qui aboutissent à un nouvel objet original. Il consent un sentiment de légèreté aussi inattendu sur des sujets graves ou inquiétants. 7Le résumé de ces bénéfices personnels issu de la contemplation de l’art contemporain correspond aux bénéfices de l’humour tels que S. Freud et quelques autres de ses successeurs les ont décrits. La remise en cause des pensées reçues voire le plaisir de la transgression proviennent de l’émergence soudaine de contenus pulsionnels dans un contexte secondarisé ; le ressenti de légèreté face à la gravité de la réalité extérieure correspond au rôle consolateur de l’instance parentale intériorisée qui montre au moi-enfant le côté risible de ses peurs. L’humour fonctionne comme une défense contre la honte, la dépression, le mécontentement, le dégoût, le désespoir dont l’excellence le rapproche de la sublimation, bien qu’il relève plutôt de l’économie narcissique le moi ne se laisse pas accabler par les calamités de la réalité extérieure. 8Humour et art sont intimement liés dans la théorie psychanalytique. Mais, pour saisir la place que l’humour a prise dans l’expression artistique contemporaine, il faut rappeler que, dans l’histoire de l’art, le comique a été exclu ou marginalisé. Pour les anciens, l’humour était thérapeutique de l’humeur par la voie de la catharsis Hippocrate pensait que dans le rire s’écoulaient les excès de bile, l’humeur noire néfaste à l’organisme entendu comme un ensemble psychosomatique ; ce qui rejoint Aristote dans la théorie de la fonction cathartique d’un spectacle artistique notamment le théâtre. Humour et humeur ont une même origine étymologique que la langue anglaise a conservée. 9Mais, depuis le Moyen Âge, la conception chrétienne du rire a prédominé il était du côté du mal, du satanique. L’art était une affaire sérieuse, puisque liée à la religion, puis aussi aux personnages haut placés dans la politique. Les rares exceptions d’œuvres burlesques étaient considérées à la marge de l’art, en tant que formes mineures la caricature. 10Ce n’est que lorsque l’art se donne une tâche critique des valeurs, de la religion, du pouvoir établi, des institutions y compris celles de l’art lui-même, que les conditions propices à l’utilisation de l’humour apparaissent. L’humour peut dire quelque chose de la réalité dans laquelle nous vivons et reprendre ainsi une position morale tout en restant ludique. 11La liberté de représentation, la recherche de l’abolition des censures, l’ouverture sur l’exploration de toutes les possibilités élèvent l’humour dans ses différentes formes au rang de catégories est présent dans quasiment tous les courants d’art contemporain, aussi divergents les uns des autres. Nous ne choisirons que quelques exemples parmi un nombre continuellement entre art et humour le jeu12Si l’utilisation de l’humour dans l’art ne se trouve légitimée que depuis l’époque moderne, ces deux termes relèvent pourtant du même domaine tout comme la création artistique, naît de la capacité de jouer. La particularité paradoxale du jeu est de faire coexister le principe de plaisir avec le principe de réalité. En tant que dérivés du jeu, l’humour et l’art héritent de lui l’aptitude unificatrice et conciliatrice des opposés. 14Jouer est une première forme de métaphorisation qui permet le passage de l’objet primaire à l’utilisation d’autres objets, cheminement de la symbolisation qui aboutit au langage comme éventuellement à l’expression artistique. Le jeu naît de la nécessité de dépasser une souffrance, et l’enfant acquiert la maîtrise de la situation douloureuse en apprenant par le jeu à se la représenter. Par la progressive mentalisation de l’objet, l’activité du jeu se parachève dans la représentation de choses, puis de mots. La manipulation des représentations de mots a l’avantage de permettre une énorme liberté, dont les rêves, les jeux de mots, sont des exemples. D’autre part, l’activité de jeu peut aussi aboutir au travail artistique, manipulation d’un matériau ou de sa motricité pour concrétiser des représentations les œuvres. 15Dans Les Mots d’esprit et leur rapport avec l’inconscient, S. Freud fait dériver le Witz esprit et mot d’esprit en allemand du jeu enfantin avec les mots qui reposent sur la répétition du semblable, l’assonance, la redécouverte du connu. Condamné par la conscience adulte parce que contraire à la raison, le jeu avec les mots ne peut subsister qu’à condition de trouver un sens, pour répondre aux nouvelles exigences de l’intellect. Pour ne pas renoncer à ce plaisir du non-sens, pour tromper l’instance critique, l’adolescent cherche à faire du sens dans le non-sens. 16S. Freud retrouve les mêmes procédés du travail du rêve déplacement, condensation, figuration, dans ce que l’on a appelé plus tard le travail de l’humour ». L’art plastique aussi peut employer les mêmes procédés comme le rêve, il utilise la plasticité visuelle, comme le Witz celle des mots. 17Art et humour peuvent s’analyser comme un jeu entre un contenu manifeste et un contenu espace interrelationnel18L’espace de jeu correspond à une aire transitionnelle située entre réalité psychique et réalité extérieure. Cet espace du comme si » est l’espace de l’illusion D. W. Winnicott, qui participe de l’espace culturel dont l’art est partie intégrante. 19L’humour et l’art partagent la même collocation psychique dans un entre-deux. Entre deux instances inconscient et conscient, fantasme et réalité. Mais aussi entre deux espaces l’espace intrapsychique et l’espace interpsychique. Car la capacité de jouer comporte des allers-retours entre des contenus subjectifs, inconscients, et une forme communément partageable, secondarisée. 20L’humour comme l’art permet de résoudre aussi l’ambivalence de pulsions, il peut exprimer l’agressivité et garder les liens objectaux ; il garde les investissements narcissiques et objectaux, car, bien que relevant d’un travail essentiellement intrapsychique, il a tout de même besoin d’un public pour être communiqué. 21Humour et œuvre d’art se forment à partir d’un désir inconscient qu’ils réalisent de façon imagée, comme le rêve, le fantasme et le symptôme. Mais, à la différence de ceux-ci, ils s’ouvrent aux autres qui, du coup, pourront partager les bénéfices narcissiques sans avoir dépensé l’énergie nécessaire au travail artistique et-ou au travail de l’humour. 22Le public ainsi transformé en complice des mêmes tendances pulsionnelles exprimées peut, de surcroît, se sentir appartenir au cercle des initiés. À son tour, l’approbation du public fonctionne comme miroir réassurant pour le narcissisme de l’ rire des mêmes choses implique une certaine consonance de fonctionnement psychique. Si elle est absente, le public peut avoir un sentiment d’exclusion, voire de persécution, d’être la victime dont on rit, si l’œuvre lui semble inaccessible. En témoignent ceux qui méprisent l’expression artistique contemporaine parce que, tout en percevant l’existence d’une dimension transgressive et-ou humoristique, elle leur quoi se moque l’art ?23Bien que les prémisses soient présentes dans plusieurs courants artistiques, l’on peut faire remonter au dadaïsme et au ready-made de M. Duchamp le début d’un positionnement humoristique de l’art sur lui-même. 24Un ready-made est un objet désigné comme œuvre par l’artiste et par son public. Ainsi, un urinoir renversé porte pour titre Fontaine. D’abord, l’ensemble surprend, le titre contraste et confère une perspective nouvelle à ce qui est perçu visuellement. Les associations d’idées se portent sur le renversement de situation où le flux de l’urine, eau sale, entre dans le réceptacle de l’urinoir, alors que, de façon opposée mais analogue, l’eau propre jaillit d’une fontaine à laquelle est associé communément le geste de s’abreuver. Fantasme phallique-urétral du petit garçon qui a donné forme à certaines sculptures ornant les fontaines baroques. Mais un renversement analogue dans un autre domaine s’opère ici un objet réputé vulgaire non seulement parce que reproductible, fabriqué en série, mais aussi en raison de sa fonction, est élu au rang d’objet d’art, entrant soudainement dans le royaume du sublime. 25L’effet de surprise a sa fonction dans l’humour pendant un instant, l’œuvre nous sidère, nous restons hésitants. Comprendre l’humour nécessite la suspension de la morale, de la critique intellectuelle. Nous partageons la même mise entre parenthèses de ces catégories avec l’auteur et la satisfaction qui en découle. En même temps, il nous épargne le chemin rationnel que nous aurions dû parcourir pour aller d’une idée à l’autre ou aux autres condensées dans un même mot ou une même se moque de lui-même26La démarche transgressive du ready-made touche à l’image de l’art ouvrant la voie à un ensemble infini d’explorations où la critique de la société est en même temps remise en cause de l’artiste, de son propre courant artistique, de l’art en général. 27Citons l’exemple très connu de P. Manzoni du courant de l’ arte povera », la boîte de conserve Merda d’artista, de 1961. Parodie de l’œuvre d’art idéalisée, avertissement que même une œuvre d’art est destinée à sa finale consomption. Ici, la désublimation de l’art va de pair avec la désillusion de la croyance en sa pérennité. Deux représentations opposées fusionnent l’œuvre et son auteur sont de la merde et ils ne se prennent pas pour de la merde ! L’excrément fétiche qui se vend sur le marché de l’art retrouve son statut inconscient de matière d’échange, d’équivalence symbolique à l’argent, voire à l’or, puisque c’était le cours journalier du métal fin qui a fixé le prix des canettes de trente grammes ! La sexualité anale infantile est mise en scène sans entraves. 28L’œuvre consiste en même temps en la boîte de conserve, avec une étiquette qui la nomme, et en l’idée de ce que cet objet représente. La boîte perd sa valeur une fois ouverte, tout comme la boîte mystère » de Ben. L’artiste B. Bazile qui le fait en 1989 y trouve une autre boîte. 29Cloaca de W. Delvoye en 2000 un engin qui reproduit le système digestif humain. Un ensemble de tuyaux transparents d’allure très hygiénique qui, correctement alimenté, produit six heures plus tard des étrons qui sont mis en vente sous cloche. Plusieurs chefs de la gastronomie française se prêtent au jeu et préparent des plats pour la machine. L’humanisation de la machine montre son revers la mécanisation de l’humain moderne. Instrument à transformer la nourriture en excrément, cette sculpture est une vanitas » de la société de consommation un mécanisme digestif géant, complexe, irréprochablement propre qui ingurgite des quantités de nourriture pour ne produire, in fine, que des déchets commercialisés. Condensation de deux images de l’homme contemporain la machine et l’animal dans sa forme la moins évoluée, telle un gastéropode ! Mais l’art aussi devient, à l’image de l’homme, un immense mécanisme qui produit des excréments à se moque des idoles humour cynique30L’art, aujourd’hui, s’est donné comme l’une des tâches la dénonciation des valeurs de la société, de ses institutions jusqu’à celles de l’art même. 31L’art se moque, démasque, détourne des valeurs qu’il a pourtant officiellement dépassées. Comme une dénégation, il nie l’adhésion à des codes pourtant représentés, montrant d’une part son attachement ambivalent à ceux-ci. De là, son besoin de légitimation du public, sa recherche de complices réconfortant sa position. L’humour sert alors cette connivence. Il s’agit d’humour tendancieux, car l’on aperçoit la percée des pulsions partielles dans ce que les œuvres donnent à voir. 32D’Arsen Salvadov, une photographie couleur Donbass-Chocolat, 1997. Derrière une porte ouverte qui sert de cadre, des mineurs semblent poser pour un ballet. Ils sont nus ou en tutus blancs, sales de suie charbonneuse, au regard sévère et dans des postures fatiguées par le labeur. C’est une citation des clichés qui hantent le peuple russe le ballet classique et la force ouvrière. Le premier féminin, léger, éthéré. La seconde masculine, puissante, musclée. Une image de l’art russe, désuète, candide, contrastant avec une réalité du travail dure et humiliante. La satisfaction sado-anale de salir, rabaisser un tel idéal artistique et de société, pour en démasquer l’hypocrisie. 33À notre époque qui se détache des préceptes catholiques, l’humour dans l’art charnel d’Orlan parodie sainte Thérèse du Bernin, les mots de l’Évangile. Il dénonce aussi la commercialisation de l’art, sous forme de prostitution. 34Beaucoup d’œuvres adoptent une forme humoristique pour dénigrer la société commerciale actuelle avec ses corollaires de gaspillage, mauvaise répartition des richesses et de soucis écologiques. 35Nus de Rémy Le Guilerm, 1994. Devant un mur qui porte la reproduction de La Chute de l’homme et l’expulsion du jardin d’Eden de Michelangelo Buonarroti, un couple aussi nu qu’Adam et Eve pousse un caddie regorgeant de pommes rouges. Ils ont l’air effrayés, comme s’ils avaient peur d’être surpris ou craignaient une catastrophe. La citation du tableau classique évoque le thème judéo-chrétien de la faute originelle. Mais le caddie plein à ras bord de pommes au premier plan contraste avec la pomme » unique, à valeur hautement symbolique, qu’Eve propose à Adam. En un seul regard, l’exagération nous apparaît grotesque, à la mesure de la commercialisation, de la convoitise des humains d’aujourd’hui. Mais, derrière le contexte actuel, nous sommes renvoyés au thème plus universel de l’avidité orale archaïque du bébé jamais rassasié qui guette en nous. L’envie du bon sein généreux de la mère-terre nous pousse à désirer le vider de tout son lait. D’où la crainte d’une rétorsion et l’angoisse d’être détruit ou rejeté par elle. 36Le land art opère dans sa démarche un renversement humoristique le paysage n’entre plus dans le tableau, il devient lui-même tableau », œuvre. 37Un exemple qui ne passe pas inaperçu est celui des empaquetages de monuments de Christo. Paradoxe visuel dans le paysage urbain le monument est caché-montré, effacé-souligné, illustrant la régression à la représentation de choses où le principe de contradiction est inopérant. 38Tandis que, d’habitude, le monument passait inaperçu, son emballage attire le regard, le rendant soudainement plus désirable, comme un cadeau qui invite à le découvrir, comme le corps de l’amant qui invite à le déshabiller. C’est aussi un rappel que même le monument, malgré sa charge d’art et d’histoire, n’est qu’une marchandise emballée, prête à être consommée. Du coup, l’humour touche aussi l’image de l’art et de l’artiste qui cache, emballe les monuments déjà faits, au lieu de les conceptuel pousse la question ouverte par le ready-made jusqu’à ses extrêmes conséquences l’art consiste en l’idée, véhiculée par le discours. Les œuvres finissent par ressembler, à s’y méprendre, à des mots d’esprit, quelques-uns devenus célèbres comme des proverbes. En France, les exemples les plus connus sont ceux de la série de tableaux » de Ben Vautier où la figuration du mot tableau » le représente comme un tableau noir d’école sur lequel apparaissent des parodies de maximes dans une écriture cursive blanche comme à la craie. L’humour joue ici sur le double sens du mot dont l’un est donné à voir par la figuration, comme dans un rêve. Mais l’humour, dans chacun de ses tableaux », réside dans une multiplicité de sens. Citons, par exemple, on est tous ego ». Ici, l’écriture est déviée de son orthographe attendue, laissant apparaître une autre pensée sous-jacente à on est tous égaux ». À la lecture, un seul mot recouvre deux idées différentes, mais qui se renvoient l’une l’autre c’est l’égocentrisme de chacun qui nous rend tous pareils. L’apparence est celle d’un lapsus calami involontaire d’un enfant qui ignorerait l’orthographe. Mais l’esprit naïf révèle une vérité. Ce mot d’esprit faussement inoffensif, selon la catégorie freudienne, déshabille, en réalité, comme le mot à tendance sexuelle et, comme le mot à tendance hostile, il attaque, dévoilant ainsi l’intérêt narcissique qui hante et contredit le principe égalitaire, fondement de notre société dite démocratique ».L’art se moque de la mort l’humour noir39Dans le type d’humour dit noir », le moi lutte contre l’angoisse de castration, dont l’extrême est bien l’angoisse de mort. Le macabre est rabaissé, ridiculisé au profit du narcissisme. 40Du courant Panique » de Pan, dieu de l’amour, de l’humour et de la confusion, Abel Ogier sculpte l’ Homme béquille » un homme cul de jatte, nu, se servant de béquilles qui sont en fait ses jambes. 41Comme une image de rêve, l’humour ici joue sur la condensation béquilles et jambes il est handicapé, mais il a ses jambes à la place des béquilles…. L’impression visuelle, d’abord effrayante, laisse vite la place à l’idée que le handicap est d’une autre nature, que la difficulté à maintenir la station débout et à marcher est celle de l’artiste en tant que homo erectus » d’assumer sa position existentielle qui lui permettrait un regard vers l’horizon et une avancée vers l’ noir s’exprime dans le body art, ce qui ne surprend pas puisque cette forme artistique qui fait du corps son œuvre et son médium porte de façon exacerbée la question de la finitude corporelle comme limite. Ainsi M. Journiac propose un Contrat pour un corps en 1972 une transformation post mortem de son squelette en œuvre d’art Vous pariez pour la peinture, votre squelette est laqué blanc. Vous pariez pour l’objet, votre squelette est revêtu de vos vêtements. Vous pariez pour le fait sociologique, l’étalon-or, votre squelette est laqué or. » Les deux conditions du contrat mourir et lui céder son corps Ardenne, 2001. L’artiste transforme votre dépouille en œuvre impérissable. C’est faire un pied de nez à la mort, se consoler avec l’idée d’une certaine forme de pérennité se moque de sa capacité de créer l’humour sceptique42À notre époque dite postmoderne », l’humour devient souvent sceptique. Certains courants en étaient les précurseurs, par exemple le pop art, mais même sous une forme prosaïque d’images publicitaires, d’objets de consommation les plus vulgaires et communs, l’art avait encore son mot à dire. 43Or, l’on voit aujourd’hui apparaître des formes d’art qui semblent crier le désespoir de l’ancien proverbe Nihil novi sub sole. 44L’attitude d’autodérision devient franchement autodépréciative avec Sherrie Levine, simulationniste des années quatre-vingt, qui reflète la perte de foi dans l’art comme moyen de changement de la société. Sa démarche radicale consiste à signer des reproductions de tableaux d’auteurs connus. Sa signature s’accompagne de celle du maître, par exemple S. Levine after Morandi », où after » peut se traduire par d’après » et-ou après ». C’est une forme d’humour désespéré qui exprime un sentiment d’impasse de l’art et du monde postmoderne, un sursaut du moi qui cherche malgré son accablement à représenter l’affect mélancolique qui ne laisse pas de place à l’espoir, au futur. Il n’y aurait plus de création possible, que de la recréation. La référence aux maîtres ne laisse plus d’espace au sujet l’idéal du moi écrase le narcissisme. 45L’humour tire généralement profit d’une souffrance, comme le masochisme à cette différence près qu’il la déjoue sans l’ignorer, il ne l’érotise pas. Mais l’humour sceptique dans l’art postmoderne laisse trop passer l’impuissance, le désespoir, il arrive mal à les contredire. La sidération de l’effet de surprise risque de se figer au lieu de se détendre en un sourire de et art s’expriment dans l’espace de l’illusion, espace de liberté nécessaire à l’équilibre psychique de l’individu comme à celui de la société. En cela, ils aident à soulager la tension entre les deux pôles de l’existence la réalité interne et la réalité externe. 47L’humour offre une solution contre des affects qui pourraient menacer l’intégrité du moi. Il s’agit donc d’un enjeu narcissique. Il n’est pas surprenant que l’humour apparaisse dans l’art à notre époque si hantée par les menaces narcissiques dont elle cherche, par tous les moyens, à se défendre. 48L’humour dans l’art contemporain défie l’angoisse d’anéantissement, les valeurs de la société et ses propres idéaux, jusqu’à s’attaquer – ce qui est plus récent – aux fondements mêmes de son existence. 49Mais l’humour possède la capacité de se reprendre pour sortir de l’impasse tout peut être relativisé, récupéré et mis en perspective symbolique. Comme ce tableau de Ben qui nous servira de conclusion Cela ne sert à rien de vous stresser, respirez, souriez, laissez-vous aller, tout est art. » N'oubliez pas de cliquer sur les liens des différentes problématiques, afin d'accéder à un choix de textes relatifs à cette problématique particulière. - Les arts sont-ils un langage ? - À quoi reconnaît-on une oeuvre d'art ? - Qu'admire t-on dans une œuvre d'art ? - Peut-on apprendre à aimer une œuvre d'art ? - Puis-je apprécier une œuvre d'art sans comprendre sa signification ? - Peut-on aimer une œuvre d'art sans la comprendre ? - Une œuvre d'art gagne t-elle à être commentée ? - Quelles compétences faut-il pour pouvoir apprécier une œuvre d'art ? - Comment peut-on juger une œuvre d'art ? - Est-il difficile de juger une œuvre d'art ? - Faut-il être connaisseur pour apprécier une œuvre d'art ? - Faut-il être cultivé pour apprécier une œuvre d'art ? - Peut-on se prononcer avec objectivité sur la valeur d'une œuvre d'art ? - Des goûts et des couleurs, pourquoi ne pourrait-on pas discuter ? - Est-il vrai qu'on ne peut discuter des goûts ? - Le goût peut-il s'éduquer ? - Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ? - Peut-on nous reprocher une faute de goût ? - Qu'est-ce que le mauvais goût ? a. Le sentiment esthétique - En quoi le sentiment artistique se distingue t-il du sentiment religieux ? - L'émotion est-elle constitutive du sentiment esthétique ? b. Le kistch - Si la vie était belle, y aurait-il de l'art ? - Sans l'art, parlerait-on de beauté ? - Le beau peut-il ne pas plaire ? - Que veut-on dire quand on dit "c'est beau" ? - Faut-il renoncer à définir le beau ? - L'amour du beau s'apprend-il ? - Juge t-on du beau ou le perçoit-on ? - L'œuvre d'art est-elle nécessairement belle ? - Une oeuvre d'art peut-elle ne pas être belle ? - Le beau n'est-il que l'objet d'une perception ? - L'art peut-il se passer de la référence au beau ? - Peut-on penser l'oeuvre d'art sans référence à l'idée de beauté ? - La beauté est-elle symbole de moralité ? - Le beau, est-ce ce qui ne sert à rien ? - Un bel objet est-il une œuvre d'art ? - Peut-on apprendre à juger de la beauté ? - Une œuvre d'art doit-elle être belle ? - Peut-on dire "la vie n'est pas belle, les images de la vie sont belles" ? - L'expérience de la beauté passe t-elle nécessairement par l'œuvre d'art ? - "Ceci n'est pas de l'art" peut-on justifier ce jugement ? - Comment convaincre quelqu'un de la beauté d'un œuvre d'art ? - Existe-t-il un privilège de la beauté ? - L'art peut-il se passer de la référence au beau ? - Le beau, est-ce ce qui ne sert à rien ? - Peut-on apprendre à juger de la beauté ? - Que veut-on dire quand on affirme d'une chose qu'elle est belle ? - Peut-on être indifférent à la beauté ? - Est-il indispensable d'introduire l'idée de beau dans la définition de l'œuvre d'art ? - La beauté est-elle dans le regard ou dans l'objet regardé ? - Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ? - Y a-t-il une beauté des objets techniques ? a. Beauté naturelle et beauté artistique - S'il y a une beauté naturelle, rend-elle l'art inutile ? - En quoi la beauté artistique est-elle supérieure à la beauté naturelle ? - Que nous apprennent les beautés de la nature sur la nature même de la beauté ? b. L'objectivité du beau - Peut-on convaincre autrui qu'une œuvre d'art est belle ? - La beauté d'un objet est-elle une propriété du même type que ses caractères physiques ? - Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une œuvre d'art ? - Peut-on démonter qu'une œuvre d'art est belle ? - Est-il possible, dans le domaine des arts, d'avoir tort ou raison, lorsqu'on dit "C'est beau" ? - Le Beau s'impose-t-il à notre jugement ou en résulte-t-il ? - Des goûts et des couleurs, pourquoi ne pourrait-on pas discuter ? - Est-il vrai qu'on ne peut discuter des goûts ? 5. L'art et le laid - L'art doit-il s'intéresser à la laideur ? - L'art peut-il revendiquer la laideur ? - La laideur peut-elle intéresser l'artiste ? - La laideur peut-elle faire l'objet d'une représentation esthétique ? - Est-ce inconcevable que la laideur puisse être objet de l'art ? - Puis-je dire en même temps "c'est beau" et "ça ne me plaît pas" ? - Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ? - Peut-on tirer une jouissance esthétique de ce que l'on ne comprend pas ? - L'émotion est-elle constitutive du sentiment esthétique ? - L'expression "contemplation de l'oeuvre d'art" signifie t-elle que nous soyons passifs dans le plaisir esthétique ? - Quelle sorte de plaisir éprouve t-on devant une oeuvre d'art ? - Le plaisir esthétique suppose-t-il une culture esthétique ? - Y a t-il un sens à juger une oeuvre d'art d'un point de vue moral ? - Peut-on reprocher à l'art de se mettre au service d'une cause juste ? - Une oeuvre d'art peut-elle être immorale ? - Peut-on reprocher à une oeuvre d'art d'être immorale ? - La beauté est-elle symbole de moralité ? - L'art rend-il meilleur ? - Existe-t-il pour l'artiste une parenté entre le beau et le bien ? - Qu'est-ce que créer ? - Pourquoi applique-t-on le terme de "création" à l'activité artistique ? - Un artiste doit-il être un créateur ? - L'artiste est-il un créateur ? - On dit généralement que l'artiste crée et que le savant découvre. Cette opposition vous paraît-elle fondée ? - L'artiste est-il le seul à faire un travail créateur ? - Peut-on affirmer que par son œuvre l'artiste crée un autre monde ? - Pourquoi dit-on de l'artiste qu'il crée ? - De quelle liberté l'art témoigne-t-il ? - Qu'est-ce qui distingue une œuvre d'art d'un objet quelconque ? - Entre les œuvres d'art et les produits du travail, la différence est-elle irréductible ? - L'art n'obéit-il à aucune règle ? - Y a t-il des règles de l'art ? - Un art peut-il se passer de règles ? - L'art peut-il se passer de règles ? - En art, tout s'apprend-il ? - L'artiste sait-il ce qu'il fait ? - L'artiste n'est-il qu'un artisan talentueux ? - L'art peut-il se passer d'une maîtrise technique ? - Qui est artiste ? - L'homme est-il naturellement artiste ? - Tout le monde est-il artiste ? - Suffit-il d'être doué pour être artiste ? - L'artiste est-il maître de son œuvre ? - L'artiste doit-il chercher à plaire ? - L'artiste se situe-t-il nécessairement en marge de la société ? - L'artiste est-il nécessairement un homme de génie ? - L'artiste est-il un rêveur ? - L'artiste nous apprend-il à voir ce que, d'ordinaire, nous ne voyons pas ? - Un artiste doit-il être original ? - L'originalité fait-elle la valeur de l'oeuvre d'art ? - Faut-il recourir à la notion d'inspiration pour rendre compte de la production artistique ? - L'activité des artistes relève t-elle du travail ou du jeu ? - L'artiste travaille-t-il ? 4. Art et liberté - De quelle liberté l'art témoigne-t-il ? - L'oeuvre d'art est-elle nécessaire ? - L'art est-il l'expression d'une révolte ? - Faut-il voir dans l'art le produit de la vie sociale ou l'expression d'une révolte ? - L'artiste est-il maître de son œuvre ? - Dans quelle mesure la création artistique est-elle l'œuvre de l'imagination ? - L'imagination est-elle créatrice ? - Que valent les produits de l'imagination par rapport à la réalité ? - L'imagination est-elle nécessairement trompeuse ? - L'artiste nous apprend-il à voir ce que, d'ordinaire, nous ne voyons pas ? - Être artiste, est-ce être voyant ? - Devient-on artiste en imitant les autres artistes ? - La copie d'une belle oeuvre d'art peut-elle être une belle oeuvre d'art ? - L'artiste a-t-il besoin d'un modèle ? - La reproduction des oeuvres d'art nuit-elle à l'art ? - Pourquoi sommes-nous déçus par les oeuvres d'un faussaire ? a. L'art doit-il imiter la nature ? - L'art doit-il imiter la nature ? - Le but de l'art est-il d'imiter la nature ? 8. L'histoire de l'art, art et temps - Y a t-il un progrès dans l'art ? - L'oeuvre d'un artiste dépend-elle de son temps ? - L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ? - Comment comprendre qu'une oeuvre d'art survive à l'époque qui lui a donné naissance ? - Comment comprendre qu'une oeuvre d'art survive à l'époque qui lui a donné naissance ? - L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ? III. Le sens de l'art Art et vérité, signification, réalité - Que vaudrait la vie humaine sans art ? - Un homme peut-il être indifférent à l'art ? - L'art transforme-t-il l'homme ? - L'art change-t-il la vie ? - Quelle différence faites-vous entre la beauté d'une oeuvre d'art et la beauté de la nature ? - Que nous apprennent les beautés de la nature sur la nature même de la beauté ? - L'art transforme-t-il la nature ou la dévoile-t-il ?- L'art doit-il imiter la nature ? - Le but de l'art est-il d'imiter la nature ? a. La nature comme art divin - La représentation esthétique est-elle mensongère ? - Dans quelle mesure l'art relève-t-il de l'illusion ? - L'œuvre d'art nous met-elle en présence d'une vérité impossible à atteindre par d'autres voies ? - Une œuvre d'art peut-elle être plus vraie que son modèle ? - En quel sens peut-on parler de vérité à propos de l'œuvre d'art ? - L'art est-il un moyen d'accéder à la vérité ? - L'art n'est-il qu'apparence ? - L'art n'est-il qu'illusion ? - Peut-on dire de l'art qu'il a pour fonction de produire une représentation illusoire de la réalité ? - L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ? - Quels rapports l'art peut-il et doit-il entretenir avec la réalité ? - L'art nous révèle-t-il quelque chose du réel ? - L'art transforme-t-il notre conscience du réel ? - Une œuvre d'art nous fait-elle rencontrer le réel ? - L'art crée-t-il le lien entre la réalité et l'imaginaire ? - L'art qui reproduirait la réalité serait-il encore de l'art ? - L'art nous détourne t-il de la réalité ? - L'art est-il évasion de la réalité ? - Les œuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ? - Peut-on expliquer une oeuvre d'art ? - L'art s'enseigne-t-il ? - Faut-il avoir des connaissances pour pouvoir apprécier une oeuvre d'art ? - L'amour de l'art est-il possible sans un savoir sur l'art ? - L'oeuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? - Pourquoi une oeuvre d'art est-elle susceptible de plusieurs interprétations ? - Une oeuvre d'art gagne-t-elle à être commentée ? - De quel droit, dans le domaine artistique, un homme peut-il s'ériger en connaisseur ? - Le goût peut-il s'éduquer ? - La sensibilité aux oeuvres d'art demande-t-elle à être éduquée ? - Le plaisir esthétique suppose-t-il une culture esthétique ? - Y a-t-il dans le domaine des arts un langage des sons et des couleurs ? 4. Dimensions de l'oeuvre d'art - L'œuvre d'art a t-elle un sens ? - Une œuvre d'art a-t-elle toujours un sens ? - Expliquer une oeuvre d'art, est-ce la comprendre ? - Puis-je apprécier une œuvre d'art sans comprendre sa signification ? - Peut-on aimer une œuvre d'art sans la comprendre ? - L'artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ? - L'art n'est-il qu'un mode d'expression subjectif ? - Peut-on reprocher à une œuvre d'art de ne rien vouloir dire ? - Toute œuvre d'art nous parle t-elle de l'homme ? - L'œuvre d'art peut-elle se prêter à plusieurs interprétations ? - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une œuvre d'art ? - En quel sens peut-on affirmer avec un artiste contemporain "L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" ? - Pourquoi conserver les oeuvres d’art ? - Une oeuvre d'art est-elle un message ? - Une œuvre d'art peut-elle être immorale ? 5. La valeur de l'oeuvre d'art - Est-il légitime qu'une oeuvre d'art fasse l'objet d'un échange marchand ? - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art ? - Peut-on se prononcer avec objectivité sur la valeur d'une oeuvre d'art ? 6. L'originalité/unicité de l'oeuvre d'art - Un artiste doit-il être original ? - L'originalité fait-elle la valeur de l'œuvre ? - La reproduction des oeuvres d'art nuit-elle à l'art ? - Une œuvre d'art est-elle utile ? - Les oeuvres d'art peuvent-elles être utiles ? - Dire que l'art n'est pas utilitaire, est-ce dire qu'il n'est pas inutile ? - Les œuvres d'art ne sont-elles pas d'autant plus admirées qu'elles sont inutiles ? - Les œuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ? - L'œuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? - L'art peut-il être un refuge ? - L'art rend-il meilleur ? - Pourquoi s'intéresse t-on aux œuvres d'art ? - En quoi les artistes nous aident-ils à être libres ? - Pouvons-nous nous passer de l'art ? - L'homme a t-il besoin de l'art ? - L'art répond-il à un besoin ? - L'art est-il évasion hors du monde ? - L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ? - N'est-il pas paradoxal que l'œuvre d'art soit objet d'échange ? - L'œuvre d'art a-t-elle pour fonction de délivrer un message ? - Embellir la vie, est-ce la seule fonction de l'art ? - Peut-on dire de l'art qu'il est à la fois superflu et pourtant nécessaire ? - L'art est-il moins nécessaire que la science ? 1. Art et expression des sentiments ; l'aspect cathartique de l'art - L'émotion est-elle constitutive du sentiment esthétique ? 2. L'art comme divertissement - L'art est-il un divertissement ? - L'art n'est-il qu'un divertissement ? - L'artiste ne cherche-t-il qu'à divertir ? - L'art n'est-il qu'un jeu ? V. L'art, la technique et le travail - Y a-t-il lieu de distinguer l'art et la technique ? - Qu'est-ce qui distingue la création artistique et l'invention technique ? - En quoi les œuvres d'art diffèrent-elles des objets techniques ? - Entre les œuvres d'art et les produits du travail, la différence est-elle irréductible ? - Peut-on être artiste sans être artisan ? - Qu'est-ce qui distingue une œuvre d'art d'un objet quelconque ? - Qu'est-ce qui distingue l'œuvre d'art de toute autre production humaine ? - La création artistique a t-elle quelque chose à attendre ou à redouter de la production industrielle ? - Peut-on parler d'un art industriel ? - Un objet technique peut-il devenir une œuvre d'art ? - Un objet technique peut-il être objet d'art ? - L'objet technique n'a-t-il qu'une valeur utilitaire ? - En quoi les œuvres d'art diffèrent-elles des objets techniques ? - Un objet technique peut-il être une œuvre d'art ? 2. L'artiste et l'artisan - Peut-on être artiste sans être artisan ? - L'artiste n'est-il qu'un artisan talentueux ? - L'art peut-il se passer d'une maîtrise technique ? - L'objet utile peut-il être beau ? - Un objet technique peut-il être beau ? - Y a-t-il une beauté des objets techniques ? 5. Production artistique et production industrielle - La création artistique a t-elle quelque chose à attendre ou à redouter de la production industrielle ? - Peut-on parler d'un art industriel ? 6. L'art et le travail - L'artiste travaille-t-il ? - L'activité des artistes relève t-elle du travail ou du jeu ? - Comment l'art peut-il s'insérer dans la vie sociale ? - Dans quelle mesure l'art est-il un fait social ? - Faut-il voir dans l'art le produit de la vie sociale ou l'expression d'une révolte ? - Une société a-t-elle besoin d'artistes ? - Une société peut-elle se passer d'artistes ? - Peut-on concevoir une société sans art ? - L'oeuvre de l'artiste peut-elle se passer du public ? 1. L'art comme outil de distinction sociale ; le phénomène de la mode - L'art s'adresse t-il à tous ? 2. L'art est-il dangereux ? 3. L'art transforme-t-il la société ? - L'art peut-il changer la société ? - L'art est-il révolutionnaire ? VII. Les différentes formes d'art 1. L'architecture - Est-il juste d'affirmer que les temples élevés en l'honneur de la religion sont élevés, en réalité, en l'honneur de l'architecture ? 2. La poésie - Quel usage le poète fait-il du langage ? - Le poète a-t-il quelque chose à dire ? - Le langage a-t-il la même valeur pour le poète, le savant et le philosophe ? - Est-ce le même monde qu'analyse le physicien et qu'évoque le poète ? 3. La peinture 4. Le cinéma Date de création 04/12/2005 1219 Dernière modification 22/06/2022 0803 Catégorie Page lue 7652 fois Passer au contenu CoursFormation annuelle – L’Essentiel de la CompositionAtelier – La Méthode Losange, déverrouiller l’inspirationAtelier – Développer la Structure d’une Idée MusicaleLes cours particuliersRessourcesUne technique fondamentale pour développer un thème facilementL’outil pour composer facilement avec les harmoniquesLe cycle des quintes interactifLe tonnetz, un outil qu’il FAUT connaîtreDu papier à musique sans marque ni logoLes 100 citations les plus inspirantes pour les compositeursLe guide des modestout ce dont vous avez besoin pour stimuler votre inspirationLes glossaires de la musiqueArticlesParlons musiqueActualitésCitationsThéorie et AnalyseLes modesSolfègePratique et méthodeInspiration et créativitéDevenir compositeur proLogiciels de musique et MAOÀ-proposCe que vous apprendrez ici…Qui est Clément San Martin ?Ecrire article sur ce siteContactAccès MembreInscriptionConnexionMot de passe oublié Quelles sont les limites de l’art ? 🙄 Quelles sont les limites de l’art ? 🙄 Clément San Martin2022-03-16T235944+0200 Articles similaires Lien de chargement de la page

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